Circuit pédestre à Paris
Pour éviter les embouteillages, nos professeurs avaient décidé que nous prendrions le RER pour rejoindre le centre de Paris. Durant le trajet nous avons écrit un poème de métro selon une contrainte de l’Oulipo. Revenus à l’air libre au Musée d’Orsay, nous avons déambulé dans le cœur de Paris jusqu’au Centre Beaubourg.
Nous avons traversé le Jardin des Tuileries, la cour du Musée du Louvre et sa superbe pyramide ; puis franchi la Seine au Pont Neuf qui est paradoxalement le plus vieux pont de Paris. Nous voilà arrivés sur l’Ile de la Cité pour rejoindre la célèbre Cathédrale de Paris de style gothique édifiée en un siècle seulement. Après l’Hôtel de Ville et le Centre Pompidou, nous avons pris notre repas au Flunch.
Puis nous nous sommes dirigés vers le mémorial de la Shoah où nous en avons appris davantage sur le génocide juif. Nous avons entendu des témoignages touchants et des objets appartenant à des déportés. Notre visite de Paris s’est achevée par une exposition sur l’Oulipo, un mouvement littéraire consistant à composer des œuvres à partir de contraintes, plus ou moins ardues. En repartant, petit détour par les Champs- Elysées et l’Arc de Triomphe.
Désormais nous prenons la route pour la Normandie !
Manon Antunes et Ludovic Niellen.
Le Musée de l’Oulipo
L’Oulipo est un acronyme signifiant « Ouvroir de Littérature Potentielle ». Ainsi, l’exposition que nous avons pu voir durant une heure laissait place à des œuvres de Raymond Queneau, François le Lionnais (les créateurs du mouvement) et d’autres artistes. Nous avons eu accès à des jeux ludiques comme mélanger des groupes de mots pour créer un poème, déplacer les lettres d’un mot pour en former un autre (ex : opéra donne apéro) et bien d’autres. Nous avons également découvert le mouvement « Oubapo » qui désigne ici « Ouvroir de Bande dessinée Potentielle ». Cette visite renforça notre cours au sujet de ce mouvement et nous invita à faire de preuve de créativité à notre tour.
Cette exposition est vivement conseillée pour les littéraires mais pas seulement !
C’est une occasion de s’amuser pour ceux qui le souhaite également !
Valentine Lassue et Claire Licour
Le Mémorial de la Shoah
Inauguré en 2006, le Mémorial de la Shoah est un des lieux emblématiques du devoir de mémoire et c’est ici que nous nous sommes rendus ce midi.
En rentrant dans l’édifice ultra sécurisé, nous découvrons le « Mur des Noms », là où sont inscrits les noms des 74 000 déportés, victimes de la Shoah. Nous pouvons voir qu’il y a eu beaucoup d’enfants, tous morts au nom de la haine et de l’ignorance.
Ensuite, nous nous sommes rendus dans la crypte, lieu de prière et de recueillement, un endroit vide, noir et froid, uniquement éclairé par une petite flamme, au milieu de l’étoile de David sculptée sur le sol. Une inscription est gravée sur le mur du fond et témoigne de la douleur du peuple juif. Nous continuons notre visite à travers le temps, et nous avons pu constater les souffrances de ces millions de personnes tout au long de cette période sombre de l’histoire. Des simples persécutions au génocide tous ces gens sont morts parce qu’ils sont nés
Les larmes aux yeux et la tristesse dans le cœur, nous avons pu, grâce à ce Mémorial, nous souvenir de ce dont l’Homme est capable.
Rémi HURTREZ et Louis DARQUES
L’aventure du poème de métro
Dans la promiscuité du métro
Avec en main nos stylos,
Nous nous lançons dans la rédaction
D’un poème de métro plein d’émotions
Suivant l’exemple des Oulipiens
Le métro avance, nous composons
Le métro s’arrête, nous écrivons
Nous avançons au rythme surhumain
D’un seul vers par station
Mais que se passe-t-il ?
Les stations défilent
Sans que nous nous arrêtions
Les crayons sont arrêtés,
Les visages éberlués,
Et nous attendons,
L’arrêt que nous espérions
Finalement,
Sur la feuille, 5 vers seulement
Le trajet est fini,
Le poème aussi.
Sarah V.